Après une longue absence, si je n'arrivais pas à reprendre le travail ?

L'arrêt de travail de longue durée pose la question du retour du collaborateur absent, entre l'évolution de sa santé et sa compatibilité avec les contraintes de son poste de travail. Cette situation courante doit être suivie avec implication par l'employeur, accompagné par le médecin du travail et les différentes visites médicales existantes.

Un collaborateur en arrêt de travail pendant une durée longue, ça arrive régulièrement dans la vie d'une entreprise. Si les différences sont notables selon les situations, entre une maternité, une fracture immobilisante du bassin, une douleur cervicale chronique, un burnout ou un cancer et son cortège de soin compliqués en matière d'effets secondaires… Il s'agit pourtant toujours d'un arrêt de longue durée qui nécessite un soin particulier pour accompagner au mieux le retour au travail.

Dès l'arrêt, anticiper le retour

Dans le principe, c'est une démarche qui commence dès l'information de l'arrêt de travail, par la définition entre l'employeur et le salarié d'une manière de garder le contact si ce dernier en accepte l'idée. Dans ce cadre, l'employeur peut organiser pendant l'arrêt de travail un rendez-vous de liaison qui permettra d'anticiper les suites, informer des mesures d’accompagnement mobilisables et préparer le retour du salarié dans l’entreprise ou son éventuel reclassement.

Avant la reprise du travail, préparer et adapter si besoin

Quand la date de retour au travail arrive ou se précise, le salarié peut demander à son médecin du travail une visite de pré-reprise. Ce rendez-vous médical, non obligatoire, est très important pour bien faire les choses. Elle est utile pour anticiper les conditions qui faciliteront le retour et préconiser le plus tôt possible d'éventuels aménagements du poste de travail.

Une fois le salarié revenu au travail, une visite de reprise en organisée dans un délai imposé. Elle permet au professionnel de santé au travail (médecin ou infirmier selon les situations) de vérifier que la reprise du travail ne présente pas de risque pour la santé du travailleur, de s’assurer que le poste repris est compatible avec son état de santé et de préconiser l’adaptation du poste si nécessaire. Dans les cas où l'état de santé du salarié ne permettrait pas son retour au travail à son poste habituel, un reclassement est étudié avec le médecin du travail et l'employeur.

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