Vacciné par le SSTRN, c'est bientôt : on vous explique comment !
En ce mois de mars, les professionnels de santé du SSTRN pourront progressivement commencer à vacciner les salariés des entreprises selon les conditions suivantes :
- l'entreprise doite être adhérent du SSTRN,
- le salarié doit avoir entre 55 et 64 ans,
- le salarié doit présenter une des pathologies suivantes.
Une mise en place qui se prépare
À ce jour, la faible quantité de vaccins effectivement disponible ne permet pas un déploiement à grande échelle et l’organisation de cette nouvelle mission est conditionnée à l’accès aux vaccins. Le SSTRN finalise la mise en place d'un protocole permettant d'assurer ce service. Les entreprises seront informées des prochaines étapes.
Une demande formulée par le seul salarié
C’est au salarié, et à lui seul, de prendre rendez-vous auprès de son médecin du travail.
La vaccination se réalisera, dès que possible, en toute confidentialité.
Pour l'employeur, la nécessité d'informer tous les salariés
Les chefs d’entreprise sont invités à diffuser l’information auprès de tous leurs salariés, présents ou en activité partielle. Une affiche d'information est disponible en bas de cette page.
- L’ensemble des personnes de 75 ans et plus quel que soit leur lieu de vie ;
- Les résidents en établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes et unités de soins de longue durée ou hébergées en résidences autonomie et résidences services ;
- Les personnes vulnérables à très haut risque. Il s’agit des personnes adultes :
- atteintes de cancers et de maladies hématologiques malignes en cours de traitement par chimiothérapie,
- atteintes de maladies rénales chroniques sévères, dont les patients dialysés,
- transplantées d’organes solides,
- transplantées par allogreffe de cellules souches hématopoïétiques,
- atteintes de poly-pathologies chroniques et présentant au moins deux insuffisances d’organes,
- atteintes de certaines maladies rares et particulièrement à risque en cas d’infection (voir la liste ci-dessous),
- atteintes de trisomie 21.
- Les personnes en situation de handicap, quel que soit leur âge, hébergées en maisons d’accueil spécialisées (MAS) et foyers d’accueil médicalisés (FAM) ;
- Les personnes de 55 à 74 ans inclus souffrant d’une ou plusieurs des comorbidités listées plus bas ;
- Les résidents de 60 ans et plus dans les foyers de travailleurs migrants (FTM) ;
- Les professionnels du secteur de la santé et du secteur médico-social appartenant aux catégories suivantes :
- l’ensemble des professionnels de santé tels que définis par le code de santé publique,
- les autres professionnels des établissements de santé et des établissements et services médico-sociaux (les personnels employés par l’établissement et les personnels d’entreprises prestataires exerçant en continu au sein de l’établissement),
- les professionnels des résidences services,
- les professionnels des centres d’hébergement spécialisés pour les personnes atteintes de la Covid-19,
- les professionnels de l’aide à domicile et les salariés du particulier employeur intervenant auprès de personnes âgées et handicapées vulnérables (recevant l’APA ou la PCH),
- les prestataires de services et distributeurs de matériel intervenant au domicile des patients,
- les sapeurs-pompiers professionnels et volontaires,
- les personnels composant les équipages des véhicules des entreprises de transport sanitaire,
- les étudiants et élèves en santé au contact des patients,
- les assistants de régulation médicale durant leurs stages en établissement ou en SMUR,
- les professions à "usage de titre" reconnues par diverses lois non codifiées (ostéopathes, chiropracteurs, psychothérapeutes, psychologues),
- les secrétaires médicaux en cabinet de ville et les assistants médicaux.
Voir sur le site du Ministère : Liste de pathologies rares justifiant une vaccination en très haute priorité contre la COVID-19
Le 2 mars 2021, la Haute Autorité de santé a publié une actualisation de la liste des comorbidités associées à un risque de forme grave de Covid-19, à partir d’une revue systématique de la littérature scientifique et des travaux conduits sur ce thème.
- Pathologies cardio-vasculaires :
- hypertension artérielle compliquée (notamment complications cardiaques, rénales et vasculo-cérébrales),
- antécédent d’accident vasculaire cérébral,
- antécédent de chirurgie cardiaque,
- insuffisance cardiaque ;
- antécédents de coronaropathie.
- Diabète de types 1 et 2 ;
- Pathologies respiratoires chroniques susceptibles de décompenser lors d’une infection virale, notamment :
- broncho pneumopathie obstructive,
- insuffisance respiratoire,
- asthme sévère,
- fibrose pulmonaire,
- syndrome d’apnées du sommeil,
- mucoviscidose.
- Insuffisance rénale chronique ;
- Obésité avec indice de masse corporelle ≥30 ;
- Cancer ou hémopathie maligne ;
- Maladies hépatiques chroniques, en particulier la cirrhose ;
- Immunodépression congénitale ou acquise ;
- Syndrome drépanocytaire majeur ou antécédent de splénectomie ;
- Pathologies neurologiques :
- maladies du motoneurone,
- myasthénie grave,
- sclérose en plaques,
- maladie de Parkinson,
- paralysie cérébrale,
- quadriplégie ou hémiplégie,
- tumeur maligne primitive cérébrale,
- maladie cérébelleuse progressive ;
- Troubles psychiatriques ;
- Démence.