Suivi des salariés ne maitrisant pas le français : le recours à un interprète est possible
Une bonne communication entre le salarié et le professionnel de santé est essentielle pour garantir la compréhension des informations échangées et faciliter le suivi de l’état de santé des salariés concernés. Les personnes qui ne maitrisent pas ou imparfaitement la langue française doivent bénéficier d’un égal accès aux droits, à la prévention et aux soins de manière autonome. Le recours à un interprète permet également d’assurer une prise en charge respectueuse du droit à l’information, du consentement libre et éclairé du salarié et du secret médical.
Afin d’assurer un suivi médical de qualité et conforme à la législation en vigueur, le SSTRN a passé des conventions avec différents organismes d’interprétariat sur la région nantaise.
En pratique, l’interprète sera présent uniquement pendant les phases d’échanges relatives aux antécédents médicaux, aux exigences et caractéristiques des postes de travail et des messages de prévention en hygiène et sécurité au travail qui seront délivrés. Cependant, il ne sera pas présent, sauf accord du professionnel de santé ET du salarié, lors de l’examen clinique qui reste strictement confidentiel.
Au niveau des conditions de réalisation de la visite, l’interprète peut intervenir de différentes façons (sur place, à distance, par téléphone, en visioconférence si la téléconsultation est choisie par le professionnel de santé). Le SSTRN prend toutes les mesures adéquates permettant de garantir le professionnalisme et la qualité de l’interprète ainsi que le respect du secret des informations qui seront communiquées lors des visites. C’est pourquoi toute personne autre que l’interprète conventionné avec le SSTRN et notamment celle proposée par l’employeur ou les salariés ne pourra pas être présente lors de cette visite.
La demande d’intervention d’un interprète lors des visites médicales est possible en vous connectant sur le portail adhérents du SSTRN. Les frais liés au recours à cet interprète sont à la charge de l’employeur.