Don d’organes et de tissus : Tous donneurs, tous receveurs.

Publié le 31/12/2024 par DP
Don d'organe
En France, plus de 70 000 personnes vivent grâce à un organe greffé et chaque année 6 000 greffes d’organes sont en moyenne réalisées. Tout le monde peut être amené à bénéficier, un jour, d'une transplantation d'organe et/ou de tissu.

La greffe d’organes est un acte médical de la dernière chance. Elle est envisagée lorsque l’état de santé d’une personne se détériore à un point où seul le remplacement d’un ou plusieurs organes défaillants par un greffon sain peut permettre son amélioration. 

Parmi les nombreuses pathologies pouvant nécessiter une greffe, on trouve l’insuffisance rénale terminale, les malformations ou maladies cardiaques, les maladies du foie, ou encore des affections comme la mucoviscidose.
 

Pourquoi est-il essentiel de parler du don d’organes ?

En France, le principe du consentement présumé s’applique : nous sommes tous considérés comme donneurs d’organes et de tissus, sauf si nous avons exprimé de notre vivant un refus explicite. Mais trop de familles se retrouvent dans une situation difficile quand le défunt n’a laissé aucun témoignage de sa position. C’est pourquoi il est primordial pour chacun d’entre nous de communiquer clairement notre position sur le don d’organes et de tissus auprès de nos familles, de nos amis. Être explicite sur ce sujet, c’est sauver des vies !

La greffe d’organes est une pratique médicale complexe, nécessitant l’intervention de nombreux professionnels de santé. Elle reste un traitement d’exception et un atout thérapeutique majeur. Grâce à elle, les personnes greffées peuvent retrouver une vie presque normale : travailler, fonder une famille, voyager, faire du sport... Tout en suivant un traitement à vie pour éviter les risques de rejet de l’organe greffé.

Au 1er janvier 2024, il y avait 21 866 patients inscrits sur la liste nationale d’attente pour une greffe d’organes.


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