Faciliter le retour au travail, comment s'y prendre ?

Ce n’est pas parce que l’on est de retour à son poste que l’on doit se débrouiller tout seul ! Le salarié qui reprend le travail bénéficie d’un accompagnement à la fois de la part de son médecin du travail ou d’un membre de son équipe (qui peut lui rendre visite dans l’entreprise), de son employeur (qui est le garant de la mise en application des mesures d’aménagement du travail qui auront été décidées d’un commun accord), voire d’une assistante sociale de l’entreprise ou de la CARSAT, de la cellule PDP du SPSTi... Le service des ressources humaines de l’entreprise (référent handicap par exemple) peut également être mobilisé pour accompagner le retour du salarié.
 

Lorsqu’un salarié sent que, malgré les mesures d’aménagement mises en place, il n’est pas en mesure de reprendre son poste, mieux vaut s’en ouvrir rapidement au médecin du travail. Ce cas de figure n’est pas rare et il est courant que l’aménagement du poste de travail nécessite plusieurs tentatives successives pour arriver au bon équilibre entre les capacités du salarié et les attentes de ses collègues et de l’employeur. Le médecin du travail est le bon interlocuteur. Il proposera des modifications des conditions de travail.
 

Il n’y a pas de honte à avoir surestimé ses forces avant la reprise du travail. Une maladie grave ou chronique entraîne des conséquences qui ne sont pas toujours prévisibles. Il vaut mieux prendre le temps d’aller mieux plutôt que de s’acharner coûte que coûte et se mettre en situation d’échec. Une prolongation d’arrêt de travail peut encore être nécessaire, qui pourra être consacrée à améliorer les capacités qui se sont révélées insuffisantes.
Une solution intermédiaire consiste à solliciter un temps partiel thérapeutique pour poursuivre les soins tout en restant connecté à son travail. De nouveau, c’est le médecin du travail et votre médecin traitant qui sont les meilleurs conseillers en la matière.
 

Il arrive que les personnes qui ont surmonté une maladie grave n’aient plus les mêmes priorités ni les mêmes aspirations. Se confronter à la maladie peut rebattre les cartes de ce qui paraît important. Dans ce cas, il peut être intéressant, d’envisager un changement d’orientation professionnelle.
Des dispositifs existent pour permettre de se former pour aborder un nouveau métier ou un nouvel environnement professionnel. Pour y accéder, différents interlocuteurs peuvent être sollicités : le médecin du travail, la cellule PDP du SPSTi, l’assistante sociale de la CARSAT, Cap Emploi… Ils sont là pour conseiller le salarié à ce sujet.
 

• Le rendez-vous de liaison
  Entretien organisé entre le salarié en arrêt de travail, l'employeur, et le service de santé, visant à préparer son retour et faciliter les conditions de reprise.
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• La visite de pré reprise
  Examen médical facultatif, réalisé à l’initiative du salarié ou de son médecin, pour anticiper les aménagements nécessaires à une reprise du travail dans les meilleures conditions.
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• L’essai encadré
  Période d’essai en conditions réelles de travail permettant au salarié de vérifier sa capacité à reprendre son poste ou d’en tester un nouveau avec l’accompagnement de l’employeur et du SPSTI.
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• La RQTH (Reconnaissance de la Qualité de Travailleur Handicapé)
  Statut qui reconnaît officiellement une personne comme travailleur handicapé, lui permettant d’accéder à des dispositifs d’accompagnement et à des aménagements spécifiques pour favoriser son insertion professionnelle.
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• La saisie de la cellule prévention de la désinsertion professionnelle
  Mobilisation de la cellule de Prévention de la Désinsertion Professionnelle pour évaluer et mettre en place des solutions permettant au salarié en difficulté de conserver son employabilité.
  En savoir plus - Saisir la cellule PDP du SSTRN
   
• Les actions de formation
  Programmes de formation adaptés permettant au salarié de maintenir ou développer ses compétences, souvent dans le cadre d’un retour à l’emploi ou d’une reconversion professionnelle.
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• L’étude de poste (aménagement technique et organisationnel)
  Analyse détaillée des conditions de travail pour identifier les aménagements techniques ou organisationnels nécessaires afin d’adapter le poste au salarié.
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• Le TPT (Temps Partiel Thérapeutique)
  Aménagement temporaire permettant au salarié de reprendre son travail à temps partiel, prescrit par le médecin traitant, pour une meilleure réadaptation progressive à son poste.
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• L’invalidité
  Statut reconnu par la Sécurité sociale lorsqu’une incapacité permanente limite ou réduit de manière importante la capacité de travail du salarié, ouvrant droit à des prestations spécifiques.
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• La visite de reprise
  Examen médical obligatoire, organisé sur demande de l’employeur, qui évalue la capacité du salarié à reprendre son poste après un arrêt de travail de longue durée.
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• La CRPE (Convention de Rééducation Professionnelle en Entreprise)
  Dispositif permettant à un salarié en situation de handicap ou en difficulté professionnelle de suivre une formation directement au sein de son entreprise, en vue de se réadapter à son poste ou d’acquérir les compétences nécessaires pour occuper un nouveau poste adapté.
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