Quels sont les piliers pour comprendre et agir sur le bien-être au travail ?

Publié le 27/05/2016 par AL
Réunion de travail
IPSOS et Edenred publient la 11ème édition du baromètre du bien-être au travail , étendu pour la première fois cette année à 15 pays dans le monde. Qu’est-ce que le bien-être au travail ? Quelle perception en ont les salariés ? Varie-t-il d’un pays à un autre ? Comment le mesurer ? Et comment l’améliorer ? Le sujet prend une importance croissante du fait de la corrélation supposée du bien-être avec l’engagement et in fine, la performance des entreprises. Mené auprès de 14 400 salariés il ressort

Le baromètre Edenred-Ipsos identifie 10 items qui composent le bien-être au travail, regroupés en trois piliers :

  • Le cadre de travail : l’équipement, l’équilibre entre vie privée et vie professionnelle, une idée précise de ce qui est attendu dans le cadre de ses missions Un salarié bien dans son travail est notamment un salarié qui se sent bien dans son environnement de proximité.
  • L'attention : la considération de la part de sa hiérarchie, la gestion des compétences Le bien-être dépend aussi de l’intérêt que le management porte aux salariés.
  • L'émotion : le plaisir à venir travailler le matin, l’intérêt pour son travail ou son aspect stimulant Ce que ressent un salarié au quotidien est également à prendre en compte.

ET LES FRANÇAIS AU TRAVAIL... DES PESSIMISTES ?

Environnement économique morose, marché de l’emploi en berne… Les Français, bien connus pour leur pessimisme, ne le sont pas moins au travail, et positionnent la France en dessous de la moyenne des pays interrogés. Avec 67% de salariés qui s’estiment satisfaits de leur bien-être au travail, 7 points de moins que son voisin allemand, la France se place en bas du classement, juste avant la Turquie, l’Italie et le Japon.

Pourquoi ? D’abord, parce qu’à peine plus d’un Français sur deux considère que leur entreprise met en place des politiques actives en matière de bien-être au travail. Ensuite, parce qu’ils estiment principalement qu’ils manquent d’attention et de considération de la part de leur hiérarchie, mais aussi parce qu’ils sont peu confiants quant à leur avenir professionnel au sein de leur entreprise. S’ils sont, pour la plupart des items, alignés avec les autres salariés, ils ne sont par exemple que 55% à considérer que leur hiérarchie se préoccupe de leurs compétences et de leur formation (contre une moyenne de 61%, tous pays confondus).
Peu de confiance en leur propre avenir professionnel, peu de confiance dans l’avenir de leur pays. De manière prévisible, le contexte économique touche en majorité les salariés hexagonaux, qui sont une faible minorité (38%) à avoir confiance dans l’avenir de la France, quand la moyenne des pays interrogés est majoritaire (54%).
Pourtant, ces mêmes salariés, tous secteurs et tous niveaux confondus, sont globalement confiants quand il s’agit de l’avenir de leur entreprise. Leur principale préoccupation se fixe donc sur le niveau de leur salaire (47%) et dans une moindre mesure sur le maintien de leur emploi (33%) ; la majorité des Français (56%) restant insatisfaite de son pouvoir d’achat. Ils attendent d’abord que leur employeur s’implique de façon prioritaire dans l’aide à la santé, l’aide aux transports et la restauration lors de la pause-déjeuner (respectivement 43%, 40% et 36%).

 

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